7 h du matin je me glisse hors de ma chambre au 18ème étage, on apprécie mieux la position de l'hôtel qui domine toute la plaine de Konya, bordée de montagnettes aux profils variés, d'autant que le soleil n'est pas encore visible. 10h arrivée dans le centre cul de la banlieue de Konya. Une salle immense mais aucun équipement, tout est à apporter du théâtre du centre-ville.
Dans les rues les gens apparaissent très uniformisés : femmes au foulard islamique, pas d'alcool ou de bière dans les épiceries, un air ultra consensuel en accord avec le gouvernement de l'AKP. Rien d'attirant, pour ne pas dire plus. On quitte le théâtre vers 19h, tous épuisés, on fait l'impasse sur le spectacle bulgare, programmé au vrai théâtre, et on rentre dans notre ghetto rupin et banal, après avoir acheté une bouteille de raki et des bières. Nos accompagnateurs nous signalent qu'il serait judicieux de cacher nos achats car l'hotel pourrait nous faire grise mine. J'en doute mais nous en tenons compte pour leur faire plaisir. C'est l'occasion de prendre un apéritif et de faire le point avant les représentations de demain. A 10h après un repas copieux mais sec, chacun rentre dans sa chambre. Demain après nos deux représentations nous quittons Konya pour Ankara. Sans regrets ? Sans regrets.
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