vendredi 23 octobre 2009

Propos aigres

On ne saurait prendre trop de gants avec l'art contemporain.
Cette imposture, trop communément admise,
est à l'échelle du monde qu'elle habite.

C'est pourquoi en ces jours de biennale et autres fiac *
il faut saluer toute initiative visant à balayer une telle incongruité
qui prétend - à l'image du regain de religiosité ambiant -
à l'encaissement des dividendes d'un passé révolu.

Le plus remarquable cette année est peut être
la frilosité extrême concernant tout ce qui pourrait s'attirer
un soupçon de pédophilie, comme s'il n'y avait rien d'autre
d'au moins aussi scandaleux dans tout ce fatras chic.
A commencer par son existence elle-même.


* fiac : admirez le nom, exactement le bruit que fait un insecte s'écrasant sur le pare-brise d'une voiture à l'arrêt : fiak. Le vrai truc improbable.

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